Cité 19, de Stéphane Michaka, chez Pocket Jeunesse *

   Bien compliqué de suivre cette histoire... tant, que du coup je me suis arrêtée au chapitre 39 (sur 54)...

Ça partait plutôt doucement : Faustine, 17 ans, fille d'un conservateur de musée, et dont la mère a disparu depuis une dizaine d'années, vit seule dans un petit appartement parisien loué par son père. Celui-ci est retrouvé mort au pied de la tour St Jacques, mais Faustine ne reconnaît pas ses mains à la morgue... (préambule un peu bâclé, sur la vie d'errance de Faustine pendant une année, sentiments peu développés quant à la mort du père...).

Se confondant en hypothèses, Faustine finira par suivre un mystérieux personnage jusque dans les couloirs du métro de la station "Cité"...

Et hop ! Elle se retrouve dans le Paris du XIX ème siècle, où même la tour Eiffel n'est pas encore construite. Cette partie du récit a commencé à m'intéresser un peu plus. Faustine se fait engager dans un journal parisien en se faisant passer pour un garçon, afin de mener une enquête sur trois meurtres atroces dont une des victimes est Manon, la jeune fille qui lui est venue en aide à son arrivée dans ce siècle.

Mais alors que je me disais que ça devenait assez sympa, on passe d'un coup du coq à l'âne en revenant dans le XXI ème siècle, dans l'enceinte d'un centre contrôlant des avatars et leurs rêves... Et on comprend que Faustine est l'un d'eux !

A partir de là, nous allons et venons entre les aventures de Faustine et le centre de contrôle des avatars... Et voilà, ça m'a gavé sérieusement. C'est compliqué, alambiqué, tordu, et je me suis demandé où cela pouvait bien m'emmener, à part à perdre mon temps.

Vous l'aurez compris : je n'ai pas été emballée. J'ai quand même mis une étoile, on ne sait jamais, ça peut plaire quand même... à qui ? Dites-moi.