Elia, la passeuse d'âmes, de Marie Vareillle, chez PKJ ****
Une société inventée de toutes pièces : le monde de Tasma, construit en trois castes ayant chacune leur quartier. Le riche Palatium des Kornésiens, le secteur intermédiaire et la ville éphémère des commerçants Askaris, et le secteur Nord des intouchables Nosobas qui travaillent dans les mines de Phosnium. Et à cela s'ajoute les Défenseurs recrutés dans toutes les castes...
Votre naissance défini votre clan, et une puce électronique appelée sycophante vous est implantée sous l'omoplate... à vie.
Elia a 16 ans, on l'a affectée au service de "passeuse d'âmes" à l'hôpital du Palatium, son travail consiste à faire une injection pour supprimer la vie aux vieillards, aux malades ou aux opposants au régime... Les passeurs d'âmes sont réputés pour n'avoir aucune empathie, pourtant Elia se sent différente...
D'ailleurs physiquement, c'est flagrant : elle est rousse ! et personne ne l'est à Tasma. Elle doit donc cacher éternellement ses cheveux sous un foulard.
Un défenseur lui amène, un jour, pour une injection, un jeune Nosoba bien amoché, accusé de vol... Mais le jeune homme se réveille à temps, et contre toute attente, Elia va l'aider à s'enfuir. Problème : on ne désobéit pas à Tasma !
Et à son tour, c'est Elia qui va devoir fuir et se retrouver dans le secteur Nord chez les Nosobas.
C'est le début de son incroyable et difficile aventure. Elle va rencontrer Tim qui va l'aider, travailler dans les mines de Phosnium... et surtout en découvrir plus sur elle-même...
Des chapitres courts, sans temps morts, passionnant et riche en mystères, en émotions, en rebondissements... C'est génial, et j'ai hâte de lire la suite...
Elia, la Passeuse d'âmes - Booktrailer