La maison des oiseaux, de Allan Stratton, chez Milan ***
L'émouvante histoire d'une grand-mère et de sa petite fille... à l'heure de la dépendance.
Zoé, lycéenne, est très liée à Mamie, qui commence à perdre la boule, selon les parents de Zoé... Ceux-ci envisagent qu'elle quitte sa maison pour un établissement pour personnes âgées. Mamie s'y refuse, Zoé encore plus.
D'autre part, Zoé, harcelée par sa cousine "bien sous tous rapports", et par sa bande de "populaires du lycée", va se retrouver acculée à fuir... Tout d'abord pour la honte infligée par Maddy, et surtout par la colère de ses parents qui refusent la réalité exprimée par leur fille...
Zoé "enlève" Mamie de sa pension de Greenview pour se rendre à Toronto où se trouve l'oncle Teddy que tout le monde disait mort ! Elle le retrouvera au hasard de belles rencontres... Mais Teddy n'est plus vraiment celui qu'elle espérait...
Tous les problèmes de famille finiront par s'arranger et la vérité enfin acceptée.
Le texte d'Allan Stratton est fort, et je ne veux pas en divulguer l'intrigue. Il faut le lire ! parce que c'est beau, émouvant, triste et lumineux à la fois.
Ma propre mère en est au stade de l'autonomie perdue, contre laquelle je ne sais rien faire. Zoé, elle, par l'amour partagé, est un modèle d'abnégation et de détermination. C'est le nerf de cette histoire : l'amour démesuré d'une petite fille pour sa grand-mère ! Magnifique !
A mille lieues de "Les chiens" du même auteur, que j'avais également adoré.