La déferlante, de Michael Buckley, chez PKJ *

             Un roman de SF assez déroutant… J’ai été passionnée dans la 1^ère moitié, puis le quart suivant a vu mon intérêt s’émousser, pour s’éteindre totalement à la fin.

Dommage, cette histoire partait vraiment bien, et je suis toutefois persuadée qu’elle pourra plaire aux amateurs de SF appréciant les peuples « curieux » sortis de l’imagination d’un auteur.

Ici, on est à Coney Island, quartier de New York. Ce sont installés sur la plage des milliers de représentants du peuple Alpha, venus de la mer, il y a trois ans. Des êtres « spéciaux » issus de sirènes, de tritons… chacun d’eux ayant des spécificités propres à leurs castes.

Évidemment l’hostilité des habitants les a relégués sur leur plage, mais les négociations avec le gouvernement autorise enfin que quelques Alphas intègrent un lycée de la ville pour « expérimentation d’intégration ». Mais ça ne va se passer sans mal.

Au milieu de tout ce trouble, on trouvera Lyric 16 ans et son amie Bex. On suivra aussi Fathom, le prince des Alphas. Lyric qui cache depuis trois ans un secret révélé par ses parents ; Bex qui subit les excès de violence de son beau-père et l’incompétence de sa mère ; et Fathom qui affronte les biens curieuses coutumes de son peuple.

Ça parle d’intolérance, d’intégration, de haine, de violence, d’affrontement, de bêtise, de délation, de compassion.

Bref de sujets tristement d’actualité. Mais je ne suis pas sûre qu’avoir choisi un peuple de « poissons » soit judicieux pour parler de différence et d’humanité. Par contre les personnalités de Lyric et Bex sont intéressantes et attachantes. De même que celle de « l’exotique » prince Alpha.

Bon, juste un peu déçue par la fin de l’histoire…Et on peut penser qu’il y aura une suite…