La disparue de Linton Hill, de Jean-Michel Payet, chez Rageot **
Une chose est sûre : rapide à lire, un après-midi y a suffi... Une uchronie bien menée, dont l'intrigue vous entraîne jusqu'à la fin sans ennui.
Charlotte, 16 ans, intègre le pensionnat du Lycée de Linton Hill sur l'île d'Angrisey. Elle n'a pas choisi ce lycée perdu par hasard. Son amie Catherine y a été admise avant elle... mais elle y a disparue il y a un an.
Charlotte va découvrir que la chambre 12, celle de son amie, révèle un secret. En effet, de l'extérieur, on voit bien que les volets ont été condamnés par de lourdes planches ; pourtant de l'intérieur, Charlotte découvrira un paysage presque semblable, à quelques détails près... Cette fenêtre semble être un passage vers le passé, en l'occurrence vers l'année 1942... et c'est certainement là qu'elle retrouvera Catherine.
Même si je reste perplexe quant aux récits de voyages dans le temps, je dois avouer que cette histoire est plutôt bien ficelée. L'amitié que voue Charlotte à Catherine lui fera prendre des risques qu'on suivra avec intérêt. Le problème avec ce genre de voyage spatio-temporel, c'est toujours les changements qui adviennent à l'Histoire, à la fin... mais là ça passe, même si mon esprit rationnel m'indique que Catherine ne pas être et avoir été... Vous me suivez ?
C'est en tous cas, une très belle histoire d'amitié, qui, je crois, plaira aux jeunes filles romantiques d'aujourd'hui.