La fille sur la rive, de Hélène Vignal, chez Editions du Rouergue collection doAdo noir **
Nour a 14 ans et vit à Satmine dans "l'Enclave", une ville de 432 765 habitants (le compte est affiché sur de grands panneaux lumineux).
Les hommes travaillent à la mine à extraire le Karka (dont on se doute que c'est un bien particulièrement précieux). Les femmes sont employées dans les Magasins ou aux Brigades de ménage public. Les enfants, appelés "immatures", vont à l'école jusqu'à 15 ans.
Satmine est construite au bord du Fleuve que les mineurs traversent tous les jours accompagnés par les blindés. Le Fleuve est mortel... du moins c'est la version des autorités. Parce que Nour, elle, a des doutes.
Nour est différente : elle se pose des questions, en passant son temps au bord de ce fleuve si toxique !
Atmosphère un peu malsaine sur une forme de totalitarisme (la propagande, les fêtes obligatoires, l'endoctrinement...) ça fait penser à la machine communiste d'ex-URSS transposée dans un avenir proche, dans un pays pas si imaginaire...
Je reste tout de même sur sa faim, il y a un goût d'inachevé ou de pas assez approfondi dans cette dystopie.